En France et dans toute l’Europe, la trique remplace le dialogue politique
Des gamin-e-s matraqué-e-s, frappé-e-s, détenu-e-s, jugé-e-s, comme si les lycén-ne-s étaient des terroristes... L’arbitraire et la violence de la police... La liberté d’expression muselée à coups de rangers dans ta gueule... Un pouvoir aveugle, sourd et ultra-violent. Voilà le vrai visage de l’Europe que les partisans du OUI veulent nous imposer !
Les lycéen-ne-s ont le droit de lutter ! Elles/Ils ont raison de le faire !
Dans certaines académies, (en particulier en région parisienne), les lycéens et lycéennes luttent toujours contre la loi Fillon. Elles/Ils ont bien compris que cette loi est injuste, qu’elle va aggraver la soumission de l’éducation aux intérêts des entreprises et de l’idéologie libérale.
Les lycéens et lycéennes, comme la majorité des enseignant-e-s et de nombreux parents, veulent obtenir :
* l’abrogation de la loi Fillon, synonyme d’une nouvelle régression sociale pour l’école.
* le rétablissement des postes supprimés et les créations de postes nécessaires pour améliorer les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des personnels.
Les lycéens et lycéennes ont largement fait la preuve de leur responsabilité et de leur créativité.
Le gouvernement répond par l’envoi des CRS et des matraques. Les images diffusées à la télévision témoignent de l’acharnement policier contre des jeunes désarmés. Ces violences sont censées faire respecter l’ordre et permettre la reprise du travail ! Elle sont le signe de la bêtise, de la peur et de l’aveuglement de nos gouvernants.
En réalité le gouvernement veut interdire aux lycéens et lycénnes de contester sa politique. Nous sommes tous et toutes concernés -ées par le droit de manifester et le droit de lutter.
SUD réaffirme son refus de la loi Fillon, et notre volonté de lutter contre la régression sociale qu’elle organise.
Nous dénonçons la répression et la violence policière envers les lycéens et les lycéennes qui luttent légitimement et pacifiquement pour le droit à l’éducation.
Un collègue enseignant de la région parisienne est également inculpé suite à l’occupation d’une annexe du ministère avec les lycéen-ne-s. La présence des collègues grévistes (en particulier des militant-e-s de SUD et de la CNT) permet pourtant de sécuriser davantage les manifs, et de limiter les violences policières. Encore un cas de répression !