Voter Sud ne suffira pas ! Elections professionnelles du 2 décembre

Le paritarisme tel qu’il est pratiqué a ses limites. A l’heure où nos métiers sont en danger, où l’intérêt des élèves passe après les restrictions budgétaires, quand l’éducation est en voie de marchandisation et les services publics sacrifiés sur l’autel du libéralisme, il est plus que temps de renforcer le syndicalisme de luttes. Le syndicalisme co-gestionnaire n’arrive plus à défendre la profession, la lutte par bureaucraties interposées est inégale. Quand certains appellent à reconduire leurs sièges pour mieux défendre ce qui n’a pas été encore bradé, SUDEducation l’affirme : voter -même Sud éducation !- ne suffira pas. A bientôt dans les luttes !
Ci-dessous, les professions de foi de Sud éducation pour le scrutin du 2 Décembre.
Les élections du 2 décembre permettent d’élire nos représentant-e-s aux commissions paritaires (CAPD, CAPA, CAPN), qui sont consultées, en particulier, pour les mutations. SUD éducation a déjà des élu-e-s dans certaines CAPA et à une CAPN.
Ces commissions, contrairement à ce que racontent certains syndicats, ne sont que consultatives. Elles permettent de vérifier que les règles sont respectées, qu’il n’existe pas d’erreur ou d’oubli. L’essentiel de la procédure de mutation est informatisé. Le ministère vient de mettre en place un service téléphonique national qui conseille et informe tout le monde.
L’adhésion à un syndicat n’apporte donc aucun avantage pour une mutation, sauf situation très exceptionnelle.
Qui vote pour SUD ?
Nos adhérent-e-s et militant-e-s, bien sûr. De nombreuses/eux collègues non-syndiqué-e-s, qui veulent marquer leur opposition nette au ministre et aux syndicats traditionnels. Mais aussi celles et ceux qui adhèrent à un syndicat mou par facilité ou tradition, mais souhaitent voir le mouvement syndical se radicaliser.
Voter SUD, c’est en particulier adresser un message à l’administration et aux bureaucraties syndicales qui sont ses alliées objectives : les collègues veulent se battre ! Les journées de mobilisation de 24h ne sont qu’un exutoire démobilisateur. Seul un mouvement d’ampleur, interprofessionnel, fera plier les libéraux, qui sont aux commandes depuis trop longtemps.
Nul doute que la progression du vote SUD sera étudiée de près, tant par l’administration et la presse que par les syndicats classiques.
IMPORTANT : le vote par correspondance est un droit pour celles et ceux qui ne sont pas sur leur lieu de travail le mardi 2 décembre.