OGM : Jean-Emile Sanchez ne doit pas aller en prison !
Non à la condamnation des faucheurs d’OGM
et des militants de la Confédération paysanne :
Jean-Emile Sanchez ne doit pas aller en prison !
Pour des actions de fauchage anti-OGM, la Cour d’appel d’Orléans vient de condamner en appel Jean-Emile Sanchez, paysan en Aveyron et ancien Porte-parole de la Confédération paysanne, à 2 mois de prison ferme, et les 48 autres prévenus à 2 mois de prison avec sursis et 1000¤ d’amende pénale par personne, alors même qu’en première instance « l’état de nécessité » avait été reconnu par le Tribunal.
En condamnant à de la prison ferme un militant syndical de la Confédération paysanne, la justice sanctionne ainsi très durement une action collective syndicale et citoyenne non-violente qui vise avant tout à ce qu’un véritable débat démocratique soit organisé et que le principe de précaution soit respecté. En effet, la culture en plein champ de plantations OGM fait courir le risque de dissémination irréversible. Elle bafoue le principe de précaution qui doit primer pour défendre l’activité paysanne, la santé des populations et l’environnement.
Ce jugement est favorable aux firmes multinationales de l’agro-alimentaire pour qui les OGM sont avant tout une nouvelle source de profits très juteux et un moyen de mettre la main sur les cultures paysannes.
L’Union syndicale Solidaires apporte toute sa solidarité au combat des faucheurs volontaires et des militants syndicaux de la Confédération paysanne : elle exige l’abandon de toute poursuite dans cette affaire comme dans les autres procès et l’arrêt immédiat de toute culture OGM en plein champ.