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Violences policières à l’université Lyon 2 : absolument inadmissible

Les deux étudiants inculpés seront jugés le 10 janvier : vigilance !

jeudi 6 décembre 2007

Communiqué de SOLIDAIRES Rhône relatif aux violences policières du jeudi 6 décembre au matin à l’université Lyon 2

Soutien aux inculpés : tou-te-s au TGI le 10 janvier.


jeudi 6 décembre au matin, les étudiants grévistes du site de Lyon 2 Quais ont été délogés, au terme d’une opération de police d’une violence inouïe, à la demande du président de l’université Claude JOURNES. On dénombre deux interpellations pour le moment et un étudiant blessé a dû être transporté aux urgences.

Rappelons que la veille, les étudiants avaient reconduit le blocage à 73% au terme d’une assemblée générale suivie d’un vote papier co-organisé par les étudiants grévistes et non-grévistes.

Or vers 8h30 des policiers en tenue avec équipement anti-émeute (casque et matraque) sont intervenus afin de déloger les étudiants qui formaient une chaîne à l’entrée de l’université (rue chevreul). Ces policiers, qui n’étaient de toute évidence pas du tout préparés à ce type d’intervention, ont porté aux étudiants désarmés et pacifiques des coups de matraque, de pieds, de genoux d’une violence inouïe. Rapidement un premier étudiant, sonné, a été extirpé et entraîné à l’écart par les policiers. Le porte-parole de SUD étudiant Lyon, dont plusieurs témoignages concordants rapportent qu’il a été tout particulièrement visé par les coups, a tenté, titubant, de se réfugier dans les locaux de l’université Lyon 3 voisine mais des policiers de la BAC l’ont violemment intercepté, et des personnes tentant de s’interposer ont été plaquées au sol et menacées par un flashball braqué à 50cm de leur visage.

Un troisième étudiant a été transporté aux urgences pour une blessure à la tête ayant nécessité 10 points de suture.
Nous avons appris par un membre du personnel de Lyon 2 que le président de l’université Lyon 2 Claude JOURNES avait signé une demande de réquisition policière pour les 6 et 7 décembre.
Comble de l’ignoble, il semblerait qu’une plainte ait été déposée contre les deux étudiants interpellés pour « violence sur agent ».

SOLIDAIRES Rhône dénonce avec force les actes de violence commis à l’encontre du mouvement étudiant contre la LRU.
Nous exigeons la libération des deux étudiants interpelés ainsi que la levée de toutes les charges pesant sur eux.

Par ailleurs nous condamnons l’attitude du président de l’université Lyon 2 qui par son refus du dialogue et ses actes de provocation depuis le début du mouvement est directement responsable de la tournure qu’ont pris les événements.





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