Banlieues : la réponse doit être sociale, et non pas sécuritaire.
Une société qui, pour se protéger d’elle-même a besoin de dizaines de milliers de policiers, de vigiles, de prisons, de camps de rétention, de vidéosurveillance, d’état d’urgence est une société malade...
Avec l’état d’urgence, c’est nous tous qui sommes visés !
Face à la violence sociale, la révolte des jeunes des quartiers est légitime. Or, la réponse de l’État est toujours plus de répression :
plus de 3 000 interpellations, plus de 500 condamnations à de la prison ferme, et souvent des violences policières...
état d’urgence : possibilité d’interdire de se rassembler et de circuler, de fermer théatres, bars et lieux de réunion, contrôle de la presse, perquisitions sans mandats juridiques, pleins pouvoirs à la
police...
contrôle des allocations familiales...
expulsion des étrangers ayant été interpellés, ou simplement soupçonnés...
projet de loi anti-émeute : autorisation du tir à balle réelle, création du délit de refus de dispersion dans une manifestation...
La réponse à l’urgence sociale ne doit pas être la prison et l’installation d’un État policier.
Manifestation à l’appel du collectif "état d’urgence", de la CNT interco.
Samedi 17 décembre départ à 15h de la préfecture du Rhône
Pour l’amnistie générale des inculpés et des condamnés
Pour l’abrogation de l’état d’urgence et des lois sécuritaires
Concert de soutien au collectif état d’urgence dimanche 18 décembre 19h30 - 23h, au furib-arts, 12 rue sergent blandan, 69001 Lyon.
Tchad unpoe (Hip-Hop) : www.tchad-unpoe.net, morceaux à télécharger librement.
Piloophaz (Hip-Hop)
entrée et bouffe prix libre, en soutien aux personnes arrêtées dans les quartiers ces dernières semaines.