Transports libres et gratuits pour tou-te-s
L’accès libre et gratuit pour tous et toutes aux transports en commun, pourquoi ?
Parce que les plus pauvres doivent pouvoir se déplacer sans y passer leur budget.
Après des années de lutte, les pouvoirs publics ont daigné mettre en place des abonnements à prix réduits pour les RMIstes. La lutte paie, exigeons la gratuité !
Parce que nous nous déplaçons principalement pour aller travailler et
consommer :
c’est donc normal que ce soit les patrons et les commerçants qui payent,
puisque ce sont eux qui empochent les bénéfices. Parce que mettre en place
des systèmes de déplacement collectif devrait être une priorité dans une
organisation sociale, pas un enjeu économique. Dans le domaine des
transports comme dans les autres, le but n’est pas de faire de l’argent,
pour le profit de quelques actionnaires, mais de permettre à chacun-e de
pouvoir se déplacer.
Parce que le coût réel de la voiture est astronomique
L’abandon de la voiture au profit du bus, même s’il n’était “que” de 15 à
20%, provoquerait des économies globales considérables à court et à long
terme (pour l’ONSS : moins d’accidents, moins de maladies liées à la
pollution et au stress, ...) ; plus largement : économies en terme
d’investissements et d’entretien de la voirie ; .... Le transport routier
des personnes et des marchandises non seulement constitue le mode de
transport de loin le plus coûteux (et le plus meurtrier), mais son coût
pour la collectivité atteint des sommes vertigineuses. En dehors d’un
avantage purement économique, chaque habitant y gagnerait en qualité de
vie (facilité de déplacement, diminution des nuisances sonores....). Et
également un gros progrès au niveau écologique....
Parce que nous refusons d’être contrôlé-es.
Faire payer les transports est le prétexte à une multitude de dispositifs
qui ont plus pour but de contrôler et de maîtriser les déplacements que de
les financer : caméra, portillons, contrôleurs, milices TCL, police des
transports, carte Técély. Par exemple, les portillons coûtent plus chers
que ce que rapporte la diminution de la fraude, mais ils répondent surtout
à cette volonté sécuritaire : exclure du métro les indésirables, ceux et
celles qui ne sont pas en règle, clochard-es, musicien-nes, sans-papiers,
et aussi jeunes de des quartiers populaires dont on veut préserver les
centres-villes.
Parce que la gratuité est la seule garante de la liberté et de l’égalité.
Les transports payants imposent de se soumettre au contrôle d’hommes ou de
machines, et discriminent la population en fonction de ses moyens.
Comment :
En supprimant les frais dus au contrôle : impression et vente des billets,
vente des abonnements, équipements de billetique, contrôles, etc. En
développant les financements collectifs Aujourd’hui seulement 25 % des
recettes du Sytral (l’autorité qui gère les transports en commun à Lyon)
provient des billets et des abonnements (121 M €). Le reste vient
principalement du versement transport des entreprises (201 M €) et de
financements publics (127 M €). L’État a supprimé toutes les subventions
aux transports en commun en 2003.
En prenant exemple sur les villes où les transports en commun sont gratuits
En commençant par une diminution des tarifs
Et en attendant, n’oubliez pas : donnez votre ticket, il peut encore servir !
Contact : tcl(arobase)no-log.org