Le féminisme, c’est la volonté de changer l’état des choses
Samedi 20 janvier 2007 (14h-18h) et dimanche 21 janvier 2007 (9h-13h), au centre culturel de Villeurbanne, 234 cours Emile Zola (métro flachet).
Les aspirations des féministes sont à l’oeuvre dans nos sociétés, mais
dans la conjoncture actuelle, que de tentations de repli elles rencontrent
! Que d’attaques idéologiques sournoises, que de retours de
bâton !
Nos gouvernants veulent nous faire croire que nous avons aujourd’hui
la liberté de " choisir ", pour la moindre chose, et jusqu’à son propre
destin, mais quelle réalité recouvre cette soi-disant liberté : le
libéralisme, allié au patriarcat, n’est-ce pas la liberté du plus fort ?
Faut-il croire ceux qui claironnent : le patriarcat, c’est fini, les femmes
ont tout gagné ! Trop gagné ? Faut-il croire ceux qui crient : le
féminisme est mort, vive le nouveau féminisme ! Ou, plus subtilement
: il n’y a pas " un ", mais " des " féminismes ?
Il est temps de s’interroger ensemble sur ces grandes proclamations
sur quoi sont-elles fondées, ne serait-ce pas des leurres ? Ne visent-
elles pas à semer le trouble, à diviser ? Comment contrer ces offensives,
comment " transmettre " aux jeunes générations, à la société
toute entière, ce dont est porteur le féminisme ?
Il est grand temps aussi de s’insurger contre la politique de régression
sociale : les attaques contre l’emploi, la précarité grandissante, qui
frappent tout particulièrement les femmes du fait de la division des
rôles. Le féminisme, c’est la volonté de changer l’état des choses, l’état
du monde.
Face à une société bloquée, le mouvement féministe dispose d’une
force immense de subversion des rapports sociaux comme des rapports
interpersonnels. Il est ainsi porteur d’une alternative, partie
prenante de la construction d’une autre société.