Après le 12 février, pas question de s’arrêter
Après le 12 février, pas question de s’arrêter
Les chiffres de la grève du 12 février confirment une mobilisation massive des personnels dans de nombreux départements, en particulier dans le premier degré. Le montage médiatico-gouvernemental autour du prétendu « corporatisme » des enseignant-es n’aura pas entamé la détermination des personnels. Ceux-ci étaient rassemblés notamment à l’appel des fédérations SUD ÉDUCATION, FERC CGT, FNECFP FO, CNT et FAEN pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération, pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école, pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires. Le SNUipp a ensuite appelé les enseignants du 1er degré sur ses propres bases. Partout, les cortèges étaient revendicatifs. En Ile-de-France, une nouvelle grève est à l’ordre du jour. Ailleurs, de nombreuses assemblées générales de grévistes ont décidé d’initiatives diverses pour continuer l’action.
SUD éducation fera tout pour développer ce mouvement naissant. Il est indispensable de proposer une suite rapide à cette grève, et d’apporter un soutien explicite aux personnels mobilisés qui attendent, sur le terrain, que leur lutte soit relayée nationalement. Une nouvelle grève nationale doit être organisée dans l’unité la plus large. Il faut continuer à informer la population sur les véritables enjeux de ces réformes. C’est ce que nous exprimerons lors de la réunion des fédérations syndicales de l’éducation du lundi 18 février.
Saint-Denis, le jeudi 14 février 2013