Utiliser les conseils d’administration pour faire entendre notre colère.
Heures supplémentaires imposées, précarité, postes supprimés, baisse de la qualité de l’école, ça suffit !
L’école n’est pas une variable d’ajustement pour réguler les déficits publics, mais un investissement indispensable pour l’avenir de la société.
"Travailler plus pour gagner plus", très peu pour nous. Nous voulons une meilleure répartition du travail pour absorber le chômage, et une meilleure répartition des richesses, qui vont de plus en plus aux actionnaires, et de moins en moins aux salarié-e-s.
La Dotation Horaire Globale (DHG), c’est l’enveloppe des moyens d’enseignement pour l’année scolaire. Elle est attribuée par l’administration aux directions des collèges et lycées, qui préparent une répartition. Les Conseils d’administration (CA) ne votent que sur la répartition, et n’ont rien à dire sur le montant de l’enveloppe.
Si la répartition est refusée par le CA, bien sûr, elle s’applique quand même (vive la démocratie !).
L’important est donc d’utiliser ce vote des DHG pour protester, si possible avec une motion écrite déposée au CA (motion sur laquelle, par définition, il n’y aura pas de vote). Si cette motion est unitaire, c’est mieux !
Pour SUD, il importe de voter contre cette DHG, dès lors qu’elle impose des moyens que le personnel jugera insuffisant à la réussite de chaque élève, et imposera des heures supplémentaires et/ou l’embauche de précaires.
En expliquant clairement aux parents que c’est la qualité de l’enseignement qui est en cause : effectifs par classe, suppression d’options...
Le cas échéant, en soulignant bien que ce vote n’est pas un vote de défiance par rapport à la direction, car son travail de répartition (= de gestion de la pénurie) n’est pas en cause dans ce vote de principe.
Modèle de texte pour une motion :
Le personnel de l’établissement considère que la DHG prévue pour la rentrée 2008 est insuffisante au regard des besoins de nos élèves.
Elle va imposer des heures supplémentaires, au lieu de créer des postes, et donc de l’emploi.
Quelle que soit la répartition proposée, nous tenons à protester contre l’enveloppe prévue, et à manifester notre inquiétude pour l’avenir du service public d’éducation.