Le syndicalisme mou sent la rillette
Les trois commissaires paritaires qui ont permis, en 2003, au recteur de Montpellier de sanctionner injustement Roland VEUILLET, sont à nouveau candidates, en position éligible, aux élections enseignantes de décembre.
Roland Veuillet, militant syndical, a été victime d’une mutation disciplinaire à 300 kilomètres de ses jeunes enfants pour des faits uniquement syndicaux :
Participation active à la grève reconductible des surveillants en janvier 2003.
Interventions contre la présence du MEDEF dans son lycée (Plateforme technologique).
Contre la présence de l’Extrême-Droite au Conseil d’Administration.
Or cette sanction très lourde a été prise par le recteur grâce au vote positif des trois commissaires paritaires du SNES/FSU de la CAPA de Montpellier qui siégeait en Conseil de Discipline. Le 15 avril 2003, lors du Conseil de Discipline, il y a eu une transgression extrêmement grave des principes élémentaires du syndicalisme, par des personnes absolument indignes de leur fonction.
Les instances nationales de ce syndicat ont eu l’honnêteté de dénoncer officiellement cette décision inique... Mais les trois élues ont continué à siéger en CAPA et en CAPN pendant trois ans, et elles figurent à nouveau aujourd’hui sur les listes électorales, en position éligible.
Le SNES/FSU choisit donc comme candidats des collègues qui ont voté une mesure de répression anti-syndicale. Des gens qui ont voté avec le recteur Marrois (connu de tou-te-s pour ses liens étroits avec le MEDEF, et pour ses orientations avant-gardistes pour libéraliser le système éducatif).
Votez SNES/FSU, donc, le syndicat qui soutient la répression des militant-e-s.