Journée de solidarité : cette année encore, ce sera sans nous.
Quel que soit le jour imposé par notre hiérarchie, nous ferons grève pour refuser de travailler davantage, sans même voir nos rémunérations augmenter.
Le préavis national hebdomadaire déposé par notre fédération couvre tou-te-s les collègues qui répondront à l’appel de l’intersyndicale pour refuser l’allongement de notre temps de travail.
C’est au contraire en travaillant moins que nous pourrons créer des postes statutaires, et faire ainsi reculer le chômage et la précarité. Travailler moins pour travailler tou-te-s !
Le pouvoir d’achat des fonctionnaires est en forte chute ces dernières années, nous ne l’oublions pas. Les rémunérations des collègues précaires (enseignant-e-s, EVS, AVS, ATOS, etc.) sont scandaleusement basses. Celles des titulaires aussi, en particulier chez les Ouvrier-e-s d’Entretien et d’Accueil et les Ouvrier-e-s Professionel-le-s.
Par un partage équitable des richesses, il est possible de financer la protection sociale et d’éradiquer la misère, ici et ailleurs. Notre société n’a jamais été aussi riche. L’Etat doit arrêter les cadeaux aux actionnaires, et aux dirigeants des grandes entreprises. La politique fiscale, en particulier, doit permettre une vraie redistribution des richesses.
Les heures de la journée de solidarité sont consacrées, pour les enseignant-e-s, à diverses réunions. Ces réunions, tout comme la concertation et la formation, devraient être intégrées dans nos services hebdomadaires, et non pas effectuées en supplément, gratuitement.
Par ailleurs, l’Education Nationale ne produisant pas directement de richesse, l’allongement de notre temps de travail n’a pas d’effet direct sur l’économie. Halte aux fausses solutions démagogiques !
Voir les préavis fédéraux