Contre les lois racistes, nous luttons pied à pied, dans l’unité !
La jeune Majda SLEILA passe jeudi 11 mai à 10 heures au tribunal administratif de Lyon pours examen de son recours contre un APRF.
Si des militants lyonnais sont disponibles, venez la soutenir !
Majda SLEILA est marocaine.Elle est née le 6/02/88, elle vient donc d’avoir dix-huit ans.
Son père, âgé de 75 ans, ancien combattant de l’armée française, vit en France depuis1999. Il réside à Bourg-en-Bresse.
Il bénéficie d’une carte de séjour de dix ans délivrée par la préfecture de l’Ain, mais n’a pas obtenu la nationalité française qu’il avait demandée.
Sa deuxième femme (il est divorcé), âgée aujourd’hui de 34 ans, l’a rejoint en France en février 2003, puis leurs deux filles, Majda et sa sœur Ikram, en août 2003.
Leur demande de regroupement familial a été rejetée. (cause invoquée : revenus insuffisants. Le père touche en France une petite pension, la seule prise en compte, et une autre au Maroc. deux pensions dont le total équivaut à peu près au SMIC)
Majda a été scolarisée au collège Amyot à Bourg, pendant deux ans, où elle a appris le français. Puis elle a été orientée vers un CAP hôtellerie-restauration au lycée Alexandre Dumaine à Mâcon, où elle effectue sa première année. Sa sœur Ikram (16 ans) est au collège Amyot.
A sa majorité, Majda a reçu une invitation à quitter le territoire français à laquelle elle n’a pas donné suite.
Hier (26/04/2006), elle a reçu son APRF (avis préfectoral de reconduite à la frontière). Elle dispose de 7 jours pour déposer un recours devant le tribunal administratif de Lyon.
La famille a hésité sur le choix d’un avocat. Elle avait fait appel à maître Saadia RAHOU, à Bourg, qui a fait un recours au fond, un référé suspensif (rejeté) et un pourvoi en conseil d’Etat (en attente de demande d’aide juridictionnelle). Mais elle a contacté aussi maître CHOURLIN (qui avait demandé il y a peu à prendre contact avec le RESF de l’Ain). C’est lui qui est chargé de présenter le recours contre l’APRF. Il demande une somme forfaitaire de 750 euros. La famille a donc besoin d’un soutien financier rapide.