Ronald Mac Donald, nouveau manager de l’école publique ?

Nouveau statut des profs : la revanche des libéraux sur les fonctionnaires
samedi 9 septembre 2006

Un projet de décret ministériel menace les obligations de service des enseignant-e-s du second degré en remettant en cause le statut de 1950. Encore une fois, pour le gouvernement, l’important c’est de faire des économies ; et si la qualité du service public se dégrade, tant mieux : ça remplira les boîtes à curés.

Le projet ministériel de ré-écriture du décret de 1950 prévoit clairement :

- Des services partagés sur plusieurs communes, des compléments de service hors discipline, (déjà mis en place pour certains collègues).

- 
Les enseignant-e-s ayant dans leur service 8 heures dans des classes ou groupes de moins de 20 élèves auront une majoration d¹une heure.

- Remise en cause de l’heure de première chaire, des heures de laboratoire, de cabinet d¹histoire géographie, de chorale etc.

- « incitation » à la bivalence (pour raison de service), en particulier par des primes (mentions complémentaires)

Ce décret n’est pas intouchable, et il faut le réformer dans le sens d’une amélioration du service public. Mais c’est exactement l’inverse que veut Robien. La suppression du décret de 1950, c’est une nouvelle dégradation de nos missions et de la qualité de notre enseignement dont les élèves seront les premières victimes.

SUD exige, pour commencer :

- 
réduction du temps de travail pour tou-te-s, sans annualisation ni flexibilité, avec création des postes statutaires correspondants.

- définition des obligations de service en maxima hebdomadaires, avec une réduction pour les postes difficiles.

- 
enseignement dans la discipline de recrutement,

- 
maintien de la définition et de l’attribution actuelles des heures de décharges statutaires (pondérations STS et CPGE, 1ère chaire, laboratoire, cabinet, UNSS, chorale...) en décharge effective de service,

- concertation et formation sur le temps de service

- vrais remplaçant-e-s titulaires disponibles pour pallier les absences (y compris de courte durée)

- abandon des remplacements à l’interne et de la journée de solidarité, qui sont déjà une remise en cause du cadre de travail des collègues.

- titularisation immédiate, sans condition ni concours, de tou-te-s les précaires.


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