Refusons la précarisation de nos vies !

DANS LA LOIRE AUSSI EXIGEONS LE RETRAIT DU CPE
vendredi 17 mars 2006

SUD éducation Loire appelle à manifester aux côtés des étudiants et des lycéens jeudi 16 mars - un préavis de grève a été déposé en ce sens - rassemblement place de l’hôtel de ville à 14 h.

Samedi 18 mars, journée nationale de manifestations pour le retrait du CPE

Rendez-vous

St Étienne : 10 h 00, départ Chambre de commerce et d’industrie (cours Fauriel), arrivée hôtel de ville avec rassemblement sur place.

Roanne : 10 h 30, départ Place de la Loire

La manifestation du 7 mars a été un succès. Un million de personnes ont manifesté dans les rues de plus de 160 villes pour lutter contre la précarisation accrue de la société et obtenir le retrait du CPE et du CNE. Ce succès est avant tout celui des jeunes, étudiants et lycéens, qui mènent une lutte exemplaire. Exemplaire dans sa détermination : malgré les vacances scolaires et le passage en force de la loi ; exemplaire dans ces formes d’organisation : assemblées générales dans les universités et les lycées qui décident démocratiquement des actions et des suites du mouvement ; coordination du mouvement à l’échelle nationale. Par leur détermination, les étudiants et les lycéens montrent aux salariés la voie à suivre face à cette nouvelle attaque contre les garanties du travail.

Les étudiants se mobilisent contre le Contrat Première Embauche qui transforme les salariés de moins de 26 ans en travailleurs jetables Avec ce CPE, les employeurs peuvent licencier à tout moment et sans aucun motif. Au bout des deux ans, considérés officiellement comme période « de consolidation », le jeune pourrait être licencié et le patron pourrait en prendre un autre dans les mêmes conditions. Le licenciement sans motif, la précarité institutionnalisée et la flexibilité qui va avec, les voilà les nouveautés du CPE.

Dans de telles conditions, qui osera réclamer le paiement de ses heures supplémentaires ? Qui osera être malade ? Quelle femme osera déclarer sa grossesse même si ces droits existent formellement ?

Après le CNE qui concerne les salariés de tous âges pour les entreprises de moins de 20 salariés, le CPE préfigure le contrat unique que Villepin veut instaurer rapidement en lieu et place du CDI et du Code du Travail : un contrat unique dans lequel quelques droits seraient la récompense de la soumission.

Le CPE, comme l’ensemble de la loi sur "l’égalité des chances", est une nouvelle imposture libérale. Il institue la précarité pour tous les jeunes et préfigure la suite : la fin du contrat à durée indéterminée (CDI), la casse du Code du Travail pour tous les salariés du privé. Ensuite viendra le tour du statut de la Fonction Publique qu’il faudra casser au nom de la mise à niveau vers toujours moins de droits.

LE GOUVERNEMENT S’OBSTINE ET REPRIME

Le gouvernement persiste dans son action qui entraîne les jeunes vers la précarité. Il nie l’importance de la mobilisation dans les médias et le réprime sur le terrain. Les arrestations augmentent dans plusieurs villes contre des étudiants pacifiques et déterminés, et l’évacuation de la Sorbonne par les CRS montre l’affolement d’un pouvoir qui tend à instituer la répression policière comme forme régulière du conflit social.

La fédération SUD éducation condamne cette répression qui sonne comme un aveu de faiblesse.

Elle exige l’arrêt de toutes les poursuites.

ENSEMBLE, ETUDIANTS, LYCEENS, SALARIES

Lors de la réunion nationale unitaire du jeudi 9 mars, la coordination nationale étudiante proposait une véritable grève nationale interprofessionnelle le jeudi 16 mars. L’Union syndicale Solidaires (dont la fédération Sud éducation est membre) a soutenu cette proposition (Fo et Fsu également). L’unité maintenue de toutes les organisations syndicales de la jeunesse et des salariés s’est faite sur l’idée d’une journée nationale de manifestation le samedi 18 mars et sur le soutien des syndicats de salariés à la journée nationale de mobilisation des étudiants et lycéens le jeudi 16 mars.

La fédération SUD éducation considère qu’il est urgent de soutenir et de rejoindre les étudiants et les lycéens en lutte. Si le gouvernement refuse de céder, la grève nationale interprofessionnelle est une nécessité immédiate après les manifestations du 18 mars. Au delà, c’est bien la reconduction de la grève, voire la jonction avec la grève des salariés d’EDF contre la privatisation prévue pour le 23 mars, voire encore la grève générale interprofessionnelle qui devront être à l’ordre du jour.

La fédération SUD éducation appelle tous les personnels de l’éducation à se mettre en grève le jeudi 16 mars et à participer aux actions et aux manifestations aux côtés des étudiants et des lycéens mobilisés pour exiger le retrait pur et simple du CPE.

La fédération SUD éducation appelle à participer aux manifestations du samedi 18 mars.

Refusons la précarisation généralisée de nos vies !


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