Un syndicat comptant une section dans cet établissement depuis 2002 y organisait régulièrement des heures d’information syndicale. Ce syndicat, la CNT éducation, s’est vu brusquement refuser en novembre le droit d’organiser pareilles réunions. Ce refus constitue une interprétation abusive des textes législatifs, et en particulier de l’article 4 du décret n°82-447, qui garantit aux syndicats d’un établissement le droit d’animer chaque mois une heure d’information sur le temps de travail.

Dans le même temps, un militant CNT de ce collège se retrouve privé d’emploi : son contrat d’Emploi Vie Scolaire n’est pas renouvelé. La concordance de ces deux événements laisse penser qu’il s’agit aussi d’une mesure anti-syndicale. Ces méthodes indignes du service public montrent bien les dérives managériales de nos hiérarchies.

Nous demandons à voir le droit syndical respecté partout, et pour tous les syndicats. Nous manifestons notre solidarité avec notre collègue privé d’emploi et son syndicat.