Personnel de l’éducation nationale, éducatrices/eurs de prévention, animatrices/eurs du secteur socio-culturel qui bossez depuis 5, 10, 30 ans dans les "zones urbaines sensibles", vous qui continuez votre boulot même quand le quartier brûle, qui temporisez en permanence... Vous, par contre, vous pouvez crever ! Vous allez garder votre paie de misère, vos locaux pourris, vos subventions dignes du tiers-monde.

Au quotidien, comme les flics, vous êtes menacé-e-s, insulté-e-s, volé-e-s, frappé-e-s, mis-e-s en cause, mais le pouvoir n’a pour vous que du mépris. Il préfère ces policiers qui, pour certains, attisent la haine, provoquent, insultent, menacent, frappent, harcèlent la population pauvre. Parce que les provocations et violences policières entretiennent la haine et la violence qui sont le moteur électoral de Sarko.

Fallait passer le bon concours !