Encore des attaques contre l’indemnisation du chômage...

Mobilisation pour les droits des privé-e-s d’emploi
mardi 28 juin 2005

A lyon, rassemblement mercredi 29 juin à 8h30 devant les ASSEDIC cours Lafayette, à l’appel d’AC ! Rhône

Aux organisations syndicales gestionnaires de l’UNEDIC :

Ne signez pas le durcissement du contrôle et des sanctions des chômeurs, Revalorisez les allocations !

Le mercredi 29 juin prochain le Conseil d’administration de l’Unedic aura à son ordre du jour les deux points suivants : la revalorisation annuelle du montant des allocations et la ratification de la convention tripartite sur le contrôle des chômeurs.

La force du refus de la précarisation de nos vies, exprimé lors du référendum du 29 mai, n’a pas été entendue par le Gouvernement qui refuse encore de revaloriser le SMIC le 1er juillet. Les gestionnaires de l’assurance chômage agiront-ils, eux, à l’inverse du Gouvernement ? Revaloriseront-ils de façon substantielle les allocations-chômage ?
C’est nécessaire et urgent. Selon l’Unedic au 30 septembre 2004 le montant des allocations perçues par les rares chômeurs indemnisés (seulement 40% des chômeurs le sont) était, pour 50 % d’entre eux, inférieur à 852 euros par mois, et pour les trois quarts d’entre eux inférieur à 1052 euros.
La convention tripartite entre l’ANPE, l’Etat et l’Unedic devrait créer un dossier unique du demandeur d’emploi, accessible par chacun des organismes ou collectivités partenaires des Maisons de l’emploi, et surtout confier à l’Assedic la mise en œuvre de nouvelles règles de contrôle et de sanction des salariés aux chômages.
Avec ces nouvelles règles, patronat et gouvernement disposeraient d’une nouvelle arme pour casser partout les résistances à la précarisation, pour à la fois réduire le nombre officiel de chômeurs et garantir le succès des emplois précaires, souvent à mi-temps donc à demi-SMIC, que le ministre du travail met en place (contrats RMA, « avenir », « nouvelle embauche »... ). Les allocations redeviendraient dégressives, variables selon le degré de résistance du chômeur.

Les contrôles ne produisent pas d’emploi, mais facilitent sa précarisation. Ils masquent les responsabilités patronales et gouvernementales, et ils participent à la culpabilisation des chômeurs et des autres salariés.
Les organisations syndicales siégeant au Conseil d’administration n’ont aucune raison de ratifier la convention tripartite. Ensemble, elles peuvent s’y opposer.
Nous appelons tous les salariés, au chômage ou en poste, précaires ou non, à se mobiliser pour que
la convention tripartite ne soit pas ratifiée dans le secret,les allocations chômage soient fortement revalorisées.

Au delà nous exigeons :
L’ indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité, garantissant à chacun-e un revenu individuel ayant le SMIC pour référence jusqu’à reclassement !
La présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
Le libre choix de son emploi et de sa formation !

25 juin 2005
AC !, APEIS, MNCP, CGT-Chômeurs


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