Nous ne laisserons pas les élèves et les étudiant-e-s mener seul-e-s une lutte qui concerne l’ensemble du monde du travail. Le CPE, c’est la soumission à l’employeur, la précarité renforcée, l’impossibilité de se loger correctement, de revendiquer, de construire son avenir, de vivre dignement. C’est la porte ouverte à la disparition pure et simple des contrats de travail et du code du travail. Pour la jeunesse, pour notre avenir : halte à la précarité ! Halte à l’insécurité sociale !

Sous le prétexte de « l’égalité des chances », l’UMP et le MEDEF privent la jeunesse d’un véritable avenir : CPE, casse des droits sociaux, apprentissage à 14 ans, baisse des ASSEDIC (un-e chômeuse/eur sur deux ne touche rien), radiations RMI, suppression des moyens ZEP dans des centaines d’écoles et de collèges, « prévention de la délinquance » dès la crèche, etc. Avec les nouveaux contrats type CPE, les employeurs vont faire des économies sur le dos de la jeunesse (exonération de charges sociales...). Et pourtant, jamais les entreprises du CAC 40 n’ont engrangé autant de bénéfices !

Nous avons besoin, au contraire, de garantir à chacun-e un véritable avenir, sans précarité, sans galère. Cela passe, en particulier, par une juste répartition du travail et des richesses, et une profonde réforme pour l’amélioration de l’école publique, de la maternelle à l’université. A Grenoble, Marseille, Tours, Toulouse et ailleurs, des dizaines de manifestant-e-s pacifiques ont été victimes de l’arbitraire policier ces derniers jours. Nous exigeons l’arrêt de toute poursuite.

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