SUD construit un syndicalisme différent

Solidaires, Unitaires et Démocratiques, SUD : d’autres voix pour d’autres choix !
jeudi 6 octobre 2005

Transformer radicalement le système, à la fois de l’intérieur et de l’extérieur, d’abord par les luttes, mais aussi dans le cadre des institutions actuelles, c’est le pari de SUD, de ses militant-e-s et de ses élu-e-s.

SUD, syndicat de terrain : nous pratiquons la rotation des responsabilités. Les quelques collègues qui ont des heures de décharge syndicale travaillent toujours au moins à mi-temps. Avec SUD, pas de bureaucratie, vos élu-e-s vous ressemblent, elles/ils partagent votre quotidien professionnel. Elles/Ils travaillent en équipe, sous contrôle des assemblées générales, et siègent un an, puis passent le relais.

SUD, syndicat solidaire : discriminations, précarité, droits des femmes, sans-papiers, OGM, recherche, culture (...), toutes nos luttes doivent converger, dans le public et le privé. Notre union syndicale SOLIDAIRES y contribue activement. Partout, la solidarité doit l’emporter sur la recherche du profit maximum. SUD défend en priorité les personnes les moins protégées.

SUD, syndicat unitaire : un seul syndicat pour tout le personnel, tous métiers confondus, de la maternelle à l’université. SUD refuse la cogestion et le clientélisme, et développe l’unité du front syndical.

SUD, syndicat démocratique : nos assemblées générales mensuelles (toujours ouvertes aux sympathisant-e-s), prennent toutes les décisions et contrôlent en permanence nos élu-e-s.

SUD, syndicat de lutte : les élections (professionnelles ou autres), ne suffiront pas à obtenir les changements radicaux dont l’école et la société ont besoin. Ces changements passent, en particulier, par un mouvement social unitaire, sous le contrôle des grévistes. C’est chaque jour, au travail et ailleurs, chacune et chacun à notre niveau, que nous devons faire progresser ensemble la justice sociale. Le vote SUD le 6 décembre est nécessaire, mais ne sera pas suffisant...

Le rôle des élu-e-s pour SUD Education :

FEDERER les collègues qui ont déjà soutenu les mêmes positions que nous (retraites, sécu, décentralisation, loi Fillon, ...).
FAIRE ENTENDRE les positions qui émanent de nos assemblées générales. Ce ne sont généralement pas celles que portent les professionnels du syndicalisme.
CONTROLER la régularité et la transparence des commissions.
DEFENDRE en priorité les intérêts collectifs de l’ensemble du personnel, et donc ne défendre des collègues à titre individuel que dans les situations de répression hiérarchique ou disciplinaire.
OBTENIR et DIFFUSER largement les informations accessibles aux seuls élu-e-s.

Pour avoir des élu-e-s localement,
il nous faudra les scores suivants :

instits/PE (CAPD 69 et 42) : 10 %

agrégé-e-s, PLP : 12 %

certifié-e-s : 5 %

COP : 20 %, mais il n’y a que 2 listes : la FSU et nous !

Dans les autres corps, SUD est encore trop jeune et trop petit pour présenter des listes locales.

Concernant les élections nationales (CAPN) :
nos professions de foi


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