RESF : Compte rendu réunion du 12 juillet 2005
Un petit bilan et quand même un certain sentiment de satisfaction devant les résultats et la mobilisation. Félicitations à tous les comités. Voir bilan de l’année.
Discussion sur les problèmes récents dont le logement. Nous sommes là à la limite de nos forces et de nos possibilités. Suite à la conférence de presse du 4 juillet des familles totalement à la rue se sont fait connaître, mais gros problème, elles n’ont pas encore de comité de soutien. Or la seule force du réseau, ce sont les comités locaux, sinon nous ne sommes que quelques individus de bonne volonté, prêts à aider, à faire partager leur expérience, mais sans aucun moyen particulier et sans baguette magique. Et cela n’a pas de poids. Quatre familles, dont trois totalement à la rue, situation forcément dramatique, ont été réintégrées dans les circuits DASS et sont hébergées à l’hôtel jusqu’au 28 juillet 2005. C’est bien sûr une grande satisfaction morale, mais c’est un exploit que nous ne pourrons que très difficilement renouveler. Ces familles ont profité, et tant mieux, de l’agitation que les différents comités ont faites au mois de mai et juin, et du label RESF.
Il reste que les différents comités gèrent toujours des familles qui ne sont hébergés que par la solidarité et la débrouillardise. C’est une situation forcément temporaire qu’on ne pourra pas supporter éternellement. Cela va nous permettre de passer l’été, mais il va falloir remobiliser très vite à la rentrée.
Le logement, problème immédiat et très cruel, nous a beaucoup mobilisés ces trois dernières semaines. Mais n’oublions pas que tout dépend des papiers et que c’est là que doit porter notre action. N’épuisons pas nos forces et concentrons nous sur l’essentiel. Il semble que le critère qui sera le plus pris en compte est celui de l’ancienneté sur le territoire, donc insister là dessus quand c’est possible. Pour tous les autres, c’est la mobilisation, le fait de toucher des politiques qui paiera.
Collectif de veille pour les vacances, une liste d’adresses vous parviendra. Environ deux personnes par comité local. Ces volontaires répercutent les appels d’urgence à leurs membres. En cas de coup dur, par exemple une famille du réseau en rétention, il est très important que tous les présents sur la région se mobilisent. Une reconduite à la frontière, d’une famille d’un des collectifs serait une victoire pour la préfecture, nous ne devons pas laisser faire. Les deux téléphones du réseau peuvent être contactés, pour renvoi sur les présents à Lyon. Tel : 06 81 51 81 44 ou 06 23 85 17 70