Nous sommes en légitime défense sociale.

Ne nous laissons pas voler 2 ans de notre vie.

Nos retraites valent bien la grève.

Le gouvernement est sourd aux millions de grévistes et de manifestants des 7, 23 septembre, 2 et
12 octobre. Il nous oblige à durcir le mouvement et à participer aux actions aux côtés des salariés
des autres secteurs.
Bien sûr, la grève coûte cher. Mais perdre des jours de salaire pour garder 2 ans de retraite mérite
une mobilisation générale de tous les salariés.
Le gouvernement doit entendre nos exigences :

 Non au recul de l’âge de la retraite.
 Non au chômage. 2 ans de plus de boulot, c’est autant de chômage en plus pour les jeunes.
 Non à la baisse des retraites.
 Non à l’allongement de la durée de cotisation.
 Non à la remise en cause des systèmes de pension des fonctionnaires.

Tous en grève pour l’abandon du projet.

Dans le Rhône, dans plusieurs secteurs professionnels, la grève reconductible a été décidée.

Réunissons-nous quotidiennement en assemblées générales d’établissement ou de secteur, de la
maternelle à l’université, pour discuter et décider des suites et des modalités de la grève, dès
aujourd’hui, et pour manifester le 16 octobre (14h place Jean Jaurès) et le 19 octobre (10h30
place Ambroise Courtois).

Comme les salariés du pays, les lycéens et les étudiants se mobilisent. Les pressions, les
intimidations et la répression policière qui s’abattent sur leurs manifestations (exemple le 14
octobre à Lyon) ne sont pas admissibles. Nous les dénonçons fermement.

Nous appelons les personnels de l’Education à rester vigilants.
Le gouvernement doit entendre les revendications des salariés et de la jeunesse : en une nuit, il a
trouvé 260 milliards pour les banques, il doit nous écouter pour les retraites.

Lyon, le 14 octobre 2010.

L’intersyndicale Education réunie ce jour :

CGT Educ’Action, CNT Education, FSU, SNFOLC, SNUDI FO, SUD Education