La masterisation, comment en est-on arrivé là ? Voici une petite histoire de la co-gestion (bidon) ordinaire.

Notre syndicat majoritaire à l’éducation nationale, co-gestionnaire (donc responsable) jusqu’à la moelle avait un problème : non seulement il avait perdu toutes les mobilisations depuis 2003 (non il ne fallait pas bloquer le bac à l’époque), mais en plus il n’arrivait pas à faire aboutir une de ses principales revendication catégorielle : l’augmentation des salaires.

Il faut dire que les salaires des enseignants, bloqués depuis 20 ans, n’avaient pas bonne allure par rapport aux salaires des enseignants européens

Il en allait de la crédibilité de notre représentation syndicale majoritaire !Alors ils ont négocié : adieu les IUFM, d’accord pour l’augmentation du niveau de formation -tant pis pour les étudiants qui n’auront pas les moyens financiers d’aller jusque là hein !- en échange d’une augmentation des salaires…

Et que croyez-vous qu’il arriva ? Foin de revalorisation, mais nouvelles baisses des postes grâce à la réforme de la formation. Encore une lutte de perdue ! Allez, courage les gars, continuez à négocier, ça va bien payer un jour non ?

Sud Education rhône en attendant, appelle les collègues à refuser d’accompagner les stages dans les établissements. Nous ne gagnerons face à l’administration que si nous réussissons à établir un rapport de force.