Comme par hasard...
Printemps 2005 : des lycéen-ne-s en lutte contre la loi Fillon occupent une annexe du ministère. De nombreuses arrestations ont lieu (y compris un militant SUD éducation qui accompagnait les occupant-e-s.
Février 2006 : près d’un an plus tard, les gardes à vues reprennent pour cette affaire.
Déjà trois personnes mises en examen pour l’occupation du Rectorat ont été conviées au commissariat pour "finir leur garde à vue". La procédure est malheureusement légale, et les élèves ainsi invité-e-s sont mis-e-s en cellule, fouillé-e-s et tout le tralala. A quoi peuvent servir ces mesures ? Certainement pas à faire avancer l’enquête, mais plutôt à museler des meneuses/eurs potentiel-le-s, et à effrayer les manifestant-e-s, à l’heure où la jeunesse retrouve le chemin de la rue et de la lutte, contre le CPE cette fois-ci.
Casse de l’école, casse des services publics, précarisation du salariat, il faudrait prendre tous ces mauvais coups sur la tête et dire poliment : "merci Sarko"... SUD exige l’abandon de toute poursuite dans cette affaire, pour les lycéen-ne-s, mais aussi pour notre camarade David.